Le Séminaire de Halki, officiellement connu sous le nom d’École théologique de Halki (grec : Θεολογική Σχολή Χάλκης, turc : Ortodoks Ruhban Okulu), était un établissement d’enseignement supérieur fondé en 1844 par le patriarche Germanos IV et fonctionnant jusqu’en 1971. Créé dans le but de former des clercs orthodoxes, l’école avait la particularité d’être l’une des premières institutions d’enseignement supérieur en Turquie.
Objectif de la fondation de l’école:
L’objectif de la fondation du Séminaire de Halki était de former des clercs qualifiés pour servir l’Église orthodoxe. Dans cette optique, des cours de théologie, de philosophie, d’histoire, de langue et de littérature étaient dispensés à l’école.
Système éducatif de l’école:
Le système d’enseignement du Séminaire de Halki durait six ans. Au cours des quatre premières années, les étudiants suivaient des cours généraux, tandis que les deux dernières années étaient consacrées à la théologie. Le programme d’études de l’école était similaire à celui des facultés de théologie en Grèce.
Importance de l’école:
Le Séminaire de Halki jouait un rôle important non seulement pour l’Église orthodoxe, mais aussi pour la vie intellectuelle en Turquie. De nombreux diplômés de l’école sont devenus des clercs, des écrivains, des universitaires et des politiciens. L’école était également connue pour son ouverture aux étudiants de différentes religions et croyances.
Fermeture de l’école:
Le Séminaire de Halki a été fermé en 1971 par une décision de la République de Turquie. La fermeture de l’école a provoqué une grande tristesse au sein de la communauté orthodoxe. Depuis lors, de nombreuses tentatives ont été faites pour rouvrir l’école, mais sans succès.
Le Séminaire de Halki aujourd’hui:
Le bâtiment du Séminaire de Halki est aujourd’hui vide. Le bâtiment et le terrain de l’école appartiennent au Patriarcat grec de Fener. Les demandes de réouverture de l’école se poursuivent.
Conclusion:
Le Séminaire de Halki était un établissement d’enseignement qui occupait une place importante dans l’histoire et la culture de la Turquie. Sa fermeture est une perte non seulement pour la communauté orthodoxe, mais aussi pour la vie intellectuelle en Turquie. La réouverture de l’école pourrait contribuer à développer la tolérance et la compréhension mutuelle entre les personnes de différentes religions et croyances en Turquie.